En plus de vingt-cinq films, Jacques Doillon a construit une des oeuvres les plus personnelles du cinéma français.
Remarqué à ses débuts pour son long métrage Les Doigts dans la tête qui insuffle un ton original dans le cinéma français,il poursuit dans les années 1970 et 1980 une oeuvre à une cadence soutenue, s’intéressant particulièrement au désordre des sentiments et des passions amoureuses. Il s’est révélé par ailleurs un peintre fin et subtil de l’enfance et de l’adolescence.