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Le lien entre téléphone mobile et tumeurs cérébrales
Un récent rapport (étude internationale INTERPHONE) conclut que le lien entre exposition aux ondes via la téléphonie mobile et tumeurs cérébrales n’est pas établi. Nous rappelons dans cet article les résultats contraires d’une précédente étude internationale (Rapport "Bioinitiative), en effet il y a une contreverse importante sur ce sujet. Le principe de précaution, en particulier pour les enfants, doit être maintenu (voir position des Ceméa et du Cieme ci-dessous). Résultats de l’étude internationale INTERPHONELes résultats de l’étude internationale INTERPHONE portant sur le lien éventuel entre l’utilisation du téléphone mobile et la survenue de tumeurs cérébrales (gliomes et méningiomes) est publiée dans l’international journal of epidemiology. Cette étude était attendue depuis de longs mois et les ministres se réjouissent que ces résultats soient enfin rendus publics. L’étude interphone associe seize centres répartis dans 13 pays. Sa méthode est celle d’une enquête cas-témoin de grande ampleur, incluant des personnes ayant utilisé le téléphone mobile pendant dix ans ou plus. Ses résultats sont les suivants : * il existe une légère réduction du risque des tumeurs étudiées chez les personnes ayant utilisé régulièrement le téléphone mobile pendant un an ou plus, par rapport aux non-utilisateurs ; il est probable que ceci soit dû à un biais dans l’étude ; Ces résultats ne mettent pas en évidence d’augmentation de risque liée à l’utilisation d’un téléphone portable. Ils s’inscrivent donc dans la ligne de l’ensemble des expertises nationales et internationales sur le sujet. Ces données ont été collectées à une période où l’utilisation du téléphone portable était moins intense qu’aujourd’hui. Il convient donc de maintenir l’effort de recherche et d’expertise dans ce domaine au plan national et international. Le Gouvernement a d’ailleurs décidé de pérenniser la structure de la fondation santé-radiofréquences au sein de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, et de doter la recherche dans ce domaine d’un budget de l’ordre de deux millions d’euros par an. En l’absence d’études complémentaires, les données concernant les utilisateurs les plus intensifs conduisent à maintenir les recommandations d’utilisation de ces dispositifs : * utilisation préférentielle d’une oreillette ; Nous rappelons les résultats d’un autre rapport qui pointait les risques en matière de santé publique de l’exposition aux champs magnétiques...Université d’Albany, New York De graves inquiétudes de Santé Publique sont soulevées à propos de l’exposition aux champs electromagnétiques (CEMs) des lignes à haute tension et des téléphones cellulaires.Un groupe de travail international de scientifiques, chercheurs et professionnels de politique de santé publique (Le BioInitiative Working Group) a rendu son rapport sur les Champs Electromagnétiques (CEMs) et la Santé. Il soulève de sérieuses préoccupations relevant de la sécurité des limites d’exposition publique existantes qui régulent le niveau des CEMs autorisé des lignes à Haute-Tension, des téléphones mobiles, et bien d’autres sources d’exposition quotidienne aux CEMs. Les irradiations électromagnétiques émises de sources telles que les lignes électriques à haute tension, les installations électriques intérieures et la mise à la terre des bâtiments et des appareils électriques, sont liées à la hausse des risques de leucémie infantile et peuvent favoriser des cancers en avançant dans la vie. Un rapport du BioInitiative Working Group (www.bioinitiative.org) rendu public Vendredi 31 Août 2007 détaille les preuves scientifiques que l’exposition aux CEMs des lignes à haute tension est responsable de centaines de nouveaux cas de leucémie infantile chaque année aux Etats-Unis et à travers le monde. Le rapport fournit des informations scientifiques détaillées sur les impacts sanitaires lorsque la population est exposée aux irradiations électromagnétiques des centaines, voire des milliers de fois, en dessous des limites actuellement établies par le Federal Communications Commission (FCC) aux Etats-Unis et l’International Commission for Non-Ionizing Radiation Protection (ICNIRP) en Europe. Les auteurs ont examiné plus de 2000 études et publications scientifiques, et ont conclu que les limites de sécurité publique existantes sont insuffisantes pour protéger la santé publique. D’un point de vue de politique de santé publique, de nouvelles limites de sécurité publique et des limites sur l’extension des technologies à risques sont justifiées par rapport à la charge globale des preuves. Le rapport détaille les preuves scientifiques soulevant des inquiétudes au sujet de la leucémie infantile (provenant des lignes à haute tension et autres expositions électriques), de tumeurs du cerveau et neuromas acoustiques (provenant des téléphones mobiles et sans fil) et la maladie d’Alzheimer. Il y a des preuves que les CEMs sont un facteur de risques tant pour les cancers des enfants que pour ceux des adultes. L’expert en Santé Publique et co-éditeur du Rapport, le Dr. David Carpenter, Directeur à l’Institut pour la Santé et l’Environnement à l’Université d’Albany, New York, dit : “ce rapport est dressé pour un appel au réveil que l’exposition à long terme à quelconques types de CEMs peut causer de graves effets sur la Santé. Une bonne conception de santé publique est maintenant nécessaire pour prévenir des maladies cancéreuses et neurologiques liées à l’exposition aux lignes à Haute-Tension et autres sources de CEMs. Nous avons besoin d’informer la population et nos décideurs que ’poursuivre les affaires comme s’il n’y avait pas de problème’ est inacceptable.” Les questions sur la santé relatives aux champs électromagnétiques (CEMs) émis par les lignes à haute tension ont été initialement soulevées par Nancy Wertheimer, expert en santé publique au Colorado, et Ed Leeper, ingénieur en électricité, en 1979. Wertheimer a observé que les enfants qui avaient deux à trois fois plus de probabilités d’avoir une leucémie avaient tendance à vivre dans des maisons dans la région de Denver, au Colorado, proches de lignes à haute tension et de transformateurs. Maintenant, il y a des douzaines d’études qui confirment le lien, mais la réaction de santé publique a été lente à venir, et de nouvelles normes de protection publique sont nécessaires. Spécialiste des tumeurs du cerveau, le Dr. Lennart Hardell, Docteur en Médecine, Docteur en Philosophie et Professeur à l’Hôpital Universitaire à Örebro, Suède, est membre du BioInitiative Normalement, les tumeurs du cerveau mettent longtemps à se développer, de l’ordre de 15 à 20 ans. L’utilisation d’un téléphone mobile ou sans fil est liée aux tumeurs du cerveau et aux neuromas acoustiques (tumeur du nerf auditif dans le cerveau), et elles apparaissent en 10 années seulement (un temps plus court que pour la plupart des autres substances cancérigènes connues). “Ceci indique que nous avons besoin de chercher sur des utilisateurs de plus longue durée pour comprendre la totalité des risques” dit le Dr. Hardell. Le travail du Dr. Hardell a été confirmé dans d’autres études sur des utilisateurs de longue durée. Une évaluation récapitulative de toutes les études sur les tumeurs du cerveau montre globalement une augmentation de 20% de risques de tumeur du cerveau (gliome malin) en dix années d’utilisation. Mais le risque augmente à 200% (un doublement des risques) pour des tumeurs du côté du cerveau essentiellement utilisé lors d’appels sur téléphones cellulaires. “Les études récentes qui ne rapportent pas d’augmentation de risques de tumeurs du cerveau et de neuromas acoustiques n’ont pas considéré des utilisateurs intenses, dépassant 10 ans ou plus d’utilisation, et n’ont pas étudié la partie du cerveau qui aurait été assez exposée pour développer une tumeur.” Les technologies sans fil qui s’appuient sur l’irradiation micro-ondes pour envoyer des emails et des communications vocales sont des milliers de fois plus fortes que les niveaux dénoncés pour avoir des impacts contre la santé. Les expositions prolongées aux irradiations des radiofréquences et des micro-ondes des téléphones mobiles, téléphones sans fil, les boîtiers de réseaux sans fil WI-FI et autres technologies sans fil ont un lien avec des symptômes physiques tels que les maux de tête, la fatigue, les insomnies, les vertiges, les modifications de l’activité cérébrale, et la perte de concentration et de mémoire. Les scientifiques rapportent que ces effets peuvent se manifester même sous de très bas niveaux d’exposition, si celle-ci est produite quotidiennement. Les enfants en particulier sont vulnérables aux nuisances des expositions environnementales de toutes natures. Co-éditeur du rapport, Cindy Sage du Sage Associates dit : “ les experts en politique de santé publique et CEMs ont maintenant rendu leur avis de la charge des preuves. Les limites FCC et internationales existantes pour l’exposition publique et professionnelle aux irradiations des champs électromagnétiques et aux radiofréquences ne protègent pas la santé publique. De nouvelles expositions publiques et professionnelles biologiquement-fondées sont recommandées pour s’attaquer aux bioeffets et aux effets d’expositions chroniques potentiellement néfastes à la santé. Ces effets sont maintenant largement reconnus pour se produire à des niveaux d’exposition sensiblement en dessous des limites nationales et internationales les plus courantes.” Des normes d’exposition biologiquement-fondées sont nécessaires pour prévenir des perturbations des processus corporels normaux. Des effets sont reconnus pour endommager l’ADN (génotoxicité directement reliée à l’intégrité du génome humain), la communication cellulaire, le métabolisme et la réparation des cellules, le système de contrôle anti-cancéreux interne du corps ; et pour la protection contre les maladies cancéreuses et neurologiques. Sont également reconnus des effets neurologiques tels que des modifications de l’activité cérébrale pendant les communications avec un téléphone mobile, une diminution de la mémoire, de l’attention et des fonctions cognitives ; des désordres du sommeil, des effets sur le coeur ; et des modifications des fonctions immunitaires (réactions allergiques et inflammatoires). Cindy Sage dit : “Le Working Group recommande une limite d’exposition biologiquement-fondée qui protège contre les extrêmement-basses fréquences (lignes à Haute-Tension) et les champs de radiofréquences qui, en exposition chronique, peuvent avec raisons être présumés pour avoir des impacts significatifs contre la santé et le bien-être”. Auteur contribuant, le Dr. Martin Blank, professeur à Columbia University et chercheur en bioélectromagnétiques, dit : “ Les cellules dans le corps réagissent aux CEMs comme potentiellement nocives, exactement comme envers d’autres toxines environnementales, y compris les métaux lourds et les produits chimiques toxiques. L’ADN dans les cellules vivantes reconnaît les champs électromagnétiques à un très bas niveau d’exposition ; et produit une réponse de stress biochimique. Les preuves scientifiques nous disent que nos normes de sécurité sont insuffisantes, et que nous devons nous protéger des expositions aux CEMs provenant des lignes à Haute-Tension, des téléphones mobiles et similaires.” Il a écrit la partie sur le stress des protéines pour le rapport de BioInitiative. Contact : info@bioinitiative.org Voir égalementUn article précédemment édité, avec quelques liens pour des informations et recommandations. Mise en ligne le 3 juin 2010
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