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Antennes relais : Une expérimentation qui enfonce des portes ouvertes… et fait perdre un temps précieux !
Priartem et Agir pour l’Environnement font part dans un communiqué de presse de leur mécontentement et dénoncent le manque de volonté politique du gouvernement actuel, à propos de la diminution de l’exposition aux ondes. Paris, le 09 février 2010 : Après de longs mois d’attente, l’expérimentation visant à cerner la réalité du champ électromagnétique généré par les antennes relais née du Grenelle des ondes a livré ses premiers résultats. Dans les 6 communes où l’expérimentation a été menée, l’exposition moyenne est faible. Outre le fait que l’on pourrait, à juste titre contester le caractère représentatif de l’échantillon constitué par ces six communes, force est de constater qu’il aura fallu presque deux ans pour que le Grenelle des ondes puisse livrer ces premiers résultats que tout le monde connaissait depuis… presque deux ans ! En effet, durant le Grenelle des ondes, les associations Agir pour l’Environnement et Priartém avaient pris la peine d’analyser l’ensemble des mesures de champ électromagnétique mises en ligne sur le site de l’Agence nationale des fréquences. Comme pour l’expérimentation mais en évitant de perdre deux ans d’un temps précieux pour les riverains d’antennes relais, les associations avaient tiré trois enseignements :
A la suite de la première étape de cette longue, très longue procédure, qui doit désormais déboucher sur une seconde phase dite de modélisation de la réduction des émissions et enfin d’une troisième phase dite d’expérimentation terrain, les associations s’interrogent ouvertement sur la finalité de cette expérimentation. L’objet de cette expérimentation est-il de tenter de baisser les seuils d’exposition ou de gagner du temps afin de simuler le mouvement sans froisser les opérateurs ou, pire encore d’y puiser des arguments pour ne rien faire ? Les associations se cessent de le dire et le répéter : les niveaux d’exposition moyens sont faibles et montrent qu’il est tout à fait possible de respecter le seuil de précaution qu’elles revendiquent à 0,6 V/m. Pour cela, il conviendrait d’agir sur les points chauds, environ 10% des sites actuels, où cette valeur est dépassée et de veiller, par la mise en œuvre d’une réglementation protectrice, à ce que ce seuil ne soit dépassé en aucun lieu de résidence ou de travail. L’heure ne doit donc plus être à la réunionite mais à l’action politique. Or, étonnamment, en lieu et place d’une action politique volontaire, la ministre de l’Ecologie se plait à commenter des résultats connus depuis longtemps ! Pour les associations, il est loin le temps où Nathalie Kosuiscko-Morizet réclamait, en tant que parlementaire, une baisse des seuils d’exposition à 0,6 v/m. Janine Le Calvez Stéphen Kerckhove Mise en ligne le 19 février 2011
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