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Films d’EDUCATION
La Machina Un film de Thierry Paladino
Un homme et un enfant en camping car. En voyage de vacances ? En tournée de saltimbanque ? Un peu des deux. Pour les vacances, le but est de s’arrêter chez des amis. Mais il s’agit aussi de planter son castelet sur la place des villages traversés. Le castelet du marionnettiste, Sergio. L’enfant qui l’accompagne, Adrien, est son élève, comme dit Sergio Pour lui apprendre l’art des marionnettes ? Pour cela il le met en situation d’agir, de trouver sa place dans le spectacle. Mais pas tout de suite. Au début, Adrien devra se contenter d’annoncer la séance du soir sur la place du village. Au petit déjeuner, il répète la phrase imposé. Sans grand entrain ! Puis, après une ou deux démonstrations, il est lancé dans le grand bain. Il doit donner la réplique à Sergio et même très vite réaliser seul une improvisation. S’il s’en sort avec les honneurs, c’est qu’il est vraiment doué cet enfant qui nous est plutôt montré par ailleurs comme timide et sans grand relief. Le film ne nous a pas vraiment montré comment il parvenait à s’investir dans l’art marionnettiste. Ni comment son initiation se déroulait concrètement, en dehors de deux ou trois petits conseils donnés en passant. Le film aurait pu être un road movie provençal. Il en a presque la prétention. Mais le filmage tient systématiquement le spectateur à distance et ne donne pas vraiment envie de suivre l’aventure. Le voyage du car est le plus souvent filmé du point de vue de Sirius, la caméra perdue là-haut dans la montagne, la plongée vertigineuse sur la route sinueuse réduit le véhicule à bien peu de chose loin, si loin, qu’on ne peut que le laisser s’éloigner. Le film aurait pu être aussi un parcours initiatique. Il en avait au départ les ingrédients. Mais les moments d’intimité entre l’homme et l’enfant se réduisent le plus souvent à la banalité d’un repas, le nez de l’enfant plongé dans son plat de pâtes, le dialogue se réduisant à des questions plutôt convenues de l’homme auxquelles l’enfant répond par quelques monosyllabes la bouche pleine. On n’est pas vraiment tenté de partager de tels moments. Restent les rencontres dans les villages. Les jeux locaux, les boules ou quelques autres bizarreries dont personne ne semble connaître les règles Quelques personnages aussi, mais sans épaisseurs humaines tant si sont si vite délaissés. Au total, bien peu de choses. Jean Pierre Carrier Ce film a obtenu le prix du jury jeune lors du Festival du Film d’Education d’Evreux, novembre 2011. Mise en ligne le 2 décembre 2011
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